« Dans mes expériences professionnelles, j’ai souvent constaté la difficulté avec laquelle les entreprises appréhendent la question de la transition énergétique et écologique, même si elles en reconnaissent les enjeux. Pas toutes les entreprises, naturellement, mais la plupart.
Méconnaissance des dispositifs, des réglementations, des solutions ? Peur face à l’ampleur des sujets à couvrir ? Autres priorités à court terme à gérer, face à des marchés complexes et changeants ? Il y a rarement une seule réponse et le contexte économique dans lequel nous évoluons (sortie du Covid et tensions sur les matières premières, guerre en Europe, explosion des prix et crise énergétique, etc.) est, à coup sûr, un accélérateur d’incertitude et de craintes.
Pourtant, paradoxalement, c’est cette transformation profonde du monde qui nous entoure qui devrait nous inciter à interroger nos modèles entrepreneuriaux - même s’ils marchent encore, a fortiori s’ils marchent moins bien. Il y a tout à réinventer, souvent. A la clé, il y a aussi des opportunités nouvelles pour nos entreprises, pour l’emploi, pour la dynamique d’un territoire.
Certes, repenser son business model de manière globale est difficile, quand on est exposé à vivre au quotidien « sur la corde raide ». Et il est tentant de continuer « comme avant ».
Certes, cela demande du temps pour s’informer, pour échanger et pour faire bouger les lignes, en interne comme en externe.
Certes, cela représente un investissement, parfois conséquent, et toutes les entreprises qui ont agi le reconnaissent.
Mais il n’y a aucun doute sur la conclusion : ne rien faire est beaucoup plus coûteux qu’agir.
C’est pour permettre aux entreprises de ce riche territoire industriel historique qu’est la Sambre Avesnois/Thiérache d’agir, justement, et de se réinventer que j’ai créé Vallée d’Avenir. »
Nathalie Renard